Molière et le Roi

« Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que, dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle. »
(Molière, sur la comédie Le Tartuffe, dans un placet adressé au Roi Louis XIV).

L’affaire du Tartuffe illustre la relation particulière entre Jean-Baptiste Poquelin, issu de la bourgeoisie commerçante, fils et petit-fils de maître tapissier, et le tout-puissant monarque, qui lui accorda sa protection malgré l’hostilité de l’Eglise envers les comédiens.

Le mécénat royal entendait mettre les écrivains au service du pouvoir, de la gloire du monarque, de la grandeur de la monarchie et du royaume. Amateur de théâtre, de fêtes et de divertissements, Louis XIV fit jouer à Molière un rôle particulier ; mais Molière fut davantage qu’un simple fournisseur de spectacles comiques et qu’un organisateur de fêtes à la cour.

Entre ces deux hommes illustres, il y avait une alliance d’intérêts objectifs : Molière participait à la gloire du Roi Soleil et trouvait ainsi les moyens de satisfaire ses ambitions artistiques.

L’ intervenante : Danièle Mariotto

Titulaire d’une maîtrise de sciences humaines, mention histoire.  Attachée Principale d’administration scolaire et universitaire.
Début de carrière à l’administration centrale du ministère de l’Education Nationale, puis en établissement scolaire. Responsable administrative du Pôle universitaire Lorient-Vannes érigé en Université en 1995. Secrétaire générale adjointe, Directrice des Ressources Humaines de l’Université de Bretagne-Sud de 1995 à 2000, échange universitaire européen à l’Université de Turin et de Palerme
Secrétaire générale de Sciences Po Toulouse de 2001 à 2009
Gestionnaire du Collège Gambetta de 2009 à 2015
En retraite, passionnée par tout ce qui touche au patrimoine et à l’Italie.

Tarif : gratuit pour les adhérents, 5 euros non-adhérents