Frida Kahlo, la peinture reflet d’une vie intense et douloureuse (1907-1954)
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jeudi 5 février 2026 de 14h30 à 16h00
Le Cadre, 1938
© JP 929 P Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou
Cette jeune femme, martyrisée par la vie et des accidents de santé a soif de vivre. Elle va consumer sa vie.
Engagée politiquement très jeune au Parti communiste, elle sera active aussi dans ce domaine avec Diego Rivera, le grand peintre mexicain, communiste lui aussi jusqu’à ce qu’ils quittent le parti. Pourtant, ils hébergeront Trotsky et sa femme lorsqu’ils seront en fuite pour échapper aux sbires de Staline.
Grande amoureuse, de son mari d’abord, et encore lorsqu’ils se seront quittés, au point de se remarier. Un grand besoin d’amour dans sa détresse qu’elle s’efforce de cacher. Elle aura des amants, des amantes ; cette frénésie,si on peut dire, lui est nécessaire autant que de peindre.
Elle peindra à partir du moment où elle sera alitée pendant des mois. Cela la sortira du néant. Elle mettra tout d’elle-même, ses douleurs, ses chagrins, ses rares joies et de la couleur pour sortir de la grisaille de sa vie. Ses œuvres sont le reflet de sa vie : des autoportraits parlants, et la vie, la vie intensément, même douloureuse. Sa plus grande douleur d’amour fut la tromperie de Diego avec sa sœur, elle a vécu cela comme un coup de poignard. Pour décrire et comprendre ses tableaux, le choix est difficile.
En 1953, elle ne va pas bien : la gangrène s’installe, elle est de nouveau alitée, on envisage une amputation de sa jambe. Elle comprend que ce sera long, elle lâche prise petit à petit et ne se bat plus jusqu’à son décès début 1954.
Intervenante : Catherine Calas
Après un parcours de vie professionnelle riche et varié (enseignante, responsable gestion, conférencière – histoire de la peinture – avec un public varié de la maternelle au bac +, animation de soirées débats, et pour finir remise à niveau en français de jeunes adultes), elle profite de sa retraite pour continuer à transmettre.
Transmettre sa passion de l’histoire, en particulier de l’histoire des femmes si longtemps oubliées, non considérées comme des êtres humains et dont elle s’efforce de faire revivre la mémoire.