Faut-il supprimer le patrimoine ?

Qu’appelle-t-on patrimoine ? selon quels critères ? Il s’agit de distinguer le patrimoine culturel universel (Unesco) ou local (châteaux, églises, musées) d’un autre, immatériel (danse, chant, folklore.).
Mais pourquoi ces éléments et pas d’autres et pourquoi les maintenir si ce n’est par rapport à la mondialisation, l’uniformatisation, sans les figer ? C’est souvent leur destruction qui fait prendre conscience de l’intérêt de leur préservation.

La tradition comme la transmission d’une référence sont à pérenniser sans tomber dans une fétichisation ou une fossilisation. Quelles références (peinture, musique, architecture, techniques, savoir-faire) peuvent caractériser la mémoire culturelle ?

La modernité constitue cependant une nécessité : facteur de progrès, d’ouverture, de nouveauté, de changements salutaires en opposition avec une stagnation qui peut devenir régression.

L’identité d’une société ou d’une civilisation passe par une relation perpétuelle entre tradition et modernité mais pourquoi et comment ? Une synthèse est-elle possible ?

Les intervenants :
Michel Darnaud

Après des études en psychologie, sciences de l’éducation et philosophie, et après avoir soutenu deux doctorats, Michel DARNAUD a enseigné dans l’enseignement supérieur durant 10 ans à l’étranger. Il est ensuite revenu en France pour enseigner la philosophie dans le Cher, puis au lycée Clément Marot à Cahors pendant 28 ans. Depuis plusieurs dizaines d’années, il dirige le « café-philo » à Cahors à l’Interlude et intervient également pour l’Association pour le développement des Soins Palliatifs de Cahors. Il a écrit une quarantaine d’articles que l’on peut retrouver en partie sur internet.
Il est actuellement retraité, mais reste très actif.

Emmanuel Carrère

Maîtrise d’histoire et formation dans le tourisme.
Animateur de l’architecture et du Patrimoine à Loches (Touraine) et aujourd’hui à Cahors.

Tarif : gratuit pour les adhérents, 5 euros non-adhérents