Prévention Sante-Médecine [3/3] : tiques et moustiques en France, ça pique et parfois ça transmet des microbes
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mardi 4 mars 2025 de 14h30 à 16h30
Piqûres de tiques ou de moustiques peuvent être vectrices de plusieurs maladies infectieuses en France métropolitaine. Sur le plan épidémique, on assiste actuellement à une recrudescence de certaines d’entre elles en France.
La cause essentielle est le réchauffement climatique favorisant une implantation de moustiques qui n’est plus localisée dans le sud de la France.
Une meilleure connaissance permet de faire de la prévention ou un repérage précoce et une meilleure prise en charge.
Concernant les tiques, nous limiterons notre propos à la borréliose de LYME. Cette maladie transmise par l’acarien lors de son repas sanguin peut avoir une évolution chronique en l’absence de traitement. A son début elle peut être reconnue avec le repérage d’un érythème migrant fréquent autour de la piqûre. Non diagnostiquée et non traitée elle peut évoluer avec des symptômes chroniques très variés et non spécifiques au cours des mois suivants. Le risque d’une errance du diagnostic est grand car les examens sérologiques ne permettent pas toujours un diagnostic de certitude dans les formes tardives, ce qui soulève parfois des controverses médicales et des incompréhensions des patients. Les recommandations de prévention lors d’une randonnée ou en cas de piqûre de tique seront précisées.
L’implantation du moustique tigre progresse d’une manière continue et rapide depuis 2004 en France. Il est le vecteur de 3 arboviroses : dengue, chikungunya, et zika. La clinique et l’épidémiologie de ces 3 maladies seront évoquées. Les cas importés d’outre-mer ne sont pas exceptionnels et les foyers de cas autochtones plus nombreux chaque été pour la dengue. Les recommandations de prévention seront rappelées.
En conclusion, nous présenterons les perspectives évolutives possibles, dans les prochaines années de ces 4 maladies vectorielles étroitement surveillées en France métropolitaine.
Intervenant : Yves BOTREAU BONNETERRE
Médecin retraité, ancien chef de clinique au CHU de Toulouse et ancien chef de service en médecine interne au centre hospitalier de Cahors. Il s’est intéressé aux maladies infectieuses pendant son internat dans le service du Pr Armengaud à l’hôpital Purpan. Avec Maxime Armengaud, il a été à l’initiative d’une association de formation continue en pathologie infectieuse en 1985, au début de l’épidémie de SIDA. Il est diplômé de médecine tropicale et a fait son service national en république de Côte d’Ivoire en 1975.
Tarif(s) : gratuit pour les adhérents, 5 € pour les non adhérents